Maire : Emile CHABRAND
- 05600 Ceillac
- 04 92 45 15 17 – 04 92 45 47 00
- www.ceillac.org
Du lundi au vendredi de 9h à 12h
Population : 300 habitants
Superficie : 9600 hectares
La vallée de Ceillac est une vallée excentrée, façonnée par les glaciers, immédiatement accessible au sortir des gorges du Guil. Partie intégrante du Parc Naturel Régional du Queyras dans les Alpes du Sud, elle est dominée par de fiers sommets, à dominante calcaire, et notamment par la chaîne de la Font-Sancte, point culminant du Queyras à 3387 m.
Après avoir emprunté une route en bon état mais quelque peu tourmentée (18 lacets), unique accès en toutes saisons, le visiteur est généralement surpris de découvrir perché à 1640 mètres d’altitude un vaste plateau sur lequel le village s’est regroupé et installé. Ce dernier atteint, la route poursuit son chemin sur 5 km pour s’arrêter au fond de la vallée du Mélézet à Chaurionde, superbe petit replat suspendu à 2000 m d’altitude. Du bourg, part une autre route, longue celle-ci de 8 km ; elle dessert la vallée du Cristillan, le cours d’eau principal de la vallée qui traverse le chef-lieu.
L’habitat est essentiellement concentré sur le plateau avec le hameau de la Clapière, le chef-lieu et le quartier de L’Ochette construit après les inondations de 1957. Une dizaine de petits hameaux s’égrènent dans chaque vallée, 4 étant habités toute l’année.
Sur les 9600 hectares du territoire, seulement 14 sont construits ou constructibles. L’espace naturel est donc particulièrement préservé, avec une faune et une flore exceptionnelles, et attire, été comme hiver, nombre de visiteurs.
La commune
La commune de Ceillac recense 300 habitants permanents, la population pouvant en saison monter à 3000 habitants, en comptant les 2 campings présents sur la vallée.
Le village compte 2 églises, toutes deux classées. L’une, avec un très beau clocher atypique à 6 cloches, se trouve au centre du village, l’autre est proche du hameau de la Clapière.
On peut voir nombre de maisons caractéristiques qui ont conservé leur architecture traditionnelle, avec un soubassement en pierres, des fustes (bâti constitué d’un empilement de troncs à peine équarris) et une charpente en mélèze.
En quelques décennies, l’activité économique de la vallée est passée d’une monoactivité agricole essentiellement vivrière, à une quasi monoactivité touristique, si l’on excepte un artisanat du bâtiment traditionnel important, en partie saisonnier.
La commune est la définition même de la station-village avec des moyens en hausse notable depuis la création de la station dans les années soixante. Elle est partie intégrante de la Communauté de Communes du Queyras depuis 2002 et fait partie désormais, depuis le 1er janvier 2017, de la Communauté de communes du Guillestrois-Queyras.